Une nouvelle vision de l’insertion professionnelle
Les enjeux liés à la loi sur l’aide sociale et la lutte contre la précarité (LASLP) et à l’Agenda Intégration suisse (AIS) sont majeurs en termes d’insertion professionnelle.
En 2024, le service d’insertion professionnelle (SIP) a suivi 2’992 personnes soit 1’882 personnes à l’Action sociale (ASOC) et 1’110 personnes à l’Aide aux migrants (AMIG). La progression est de 30 % par rapport à 2023 où 2’294 usagers étaient suivis (ASOC 1’486 et AMIG 808).
7.3 % de l’ensemble des dossiers financiers de l’ASOC ont pu être clos suite à une (re)prise d’emploi, ce taux de sortie en emploi a diminué de 1.3 % par rapport à 2023.
La baisse s’explique essentiellement par l’augmentation du nombre de dossiers en charge sur les douze derniers mois (+8 %) ainsi que par une légère baisse du nombre de reprises d’emploi.
Les enjeux liés à la loi sur l’aide sociale et la lutte contre la précarité (LASLP) et à l’Agenda Intégration suisse (AIS) sont majeurs en termes d’insertion professionnelle.
Les mesures développées avec les partenaires de l’Hospice général sont ciblées pour s’adapter au mieux aux besoins des différents groupes de population suivis à l’Aide aux migrants.
Le service d’insertion professionnelle s’occupe désormais de toutes les personnes proches de l’emploi, qu’elles soient à l’Action sociale ou à l’Aide aux migrants.
Le dispositif de formation de base de l’Hospice général dispense des cours de français aussi bien aux personnes suivies par l’Aide aux migrants qu’aux bénéficiaires de l’aide sociale.
L’année 2024 a vu un renforcement de la collaboration interinstitutionnelle afin de dynamiser les actions visant à valoriser les bénéficiaires issus de la migration auprès des entreprises.
Ce plan a été élaboré afin d’encourager les entreprises et les institutions publiques à les recruter, y compris pour des emplois à temps partiel ou ne correspondant pas forcément aux formations des personnes.